Welcome to my World. Yannick
  Santé et Sexualité
 

 

Le choix du partenaire, une question de hasard?

Sciences

Une récente recherche, menée à l'Université de Pécs en Hongrie, révèle que les femmes auraient une forte tendance à être attirées par les hommes qui ressemblent à leurs pères, alors que pour les individus de la gent masculine, à choisir leurs partenaires en fonction de leurs similarités avec leurs mères.

L'équipe de psychologues, menée par monsieur Tamas Bereczkei, a donc mesuré 14 zones faciales déterminées chez les membres de 52 familles, chacune incluant un couple formé approximativement depuis 18,6 mois et dont la moyenne d'âge se situait entre 21 et 32 ans, et de leurs deux parents.

En comparant les mesures obtenues des proportions du visages de chacun des partenaires avec ceux de leurs beaux-parents, les chercheurs ont pu noter des similarités notables.

D'après les éléments de la recherche, il semble donc que les sujets féminins avaient une nette tendance à choisir des partenaires qui présentaient des traits faciaux semblables à ceux de leurs pères, plus précisément en ce qui concerne les proportions relatives aux yeux et au nez, sans pourtant qu'ils n'aient de ressemblances avec l'apparence du visage de leurs mères.

Quant à eux, les hommes étaient plus sujets à arrêter leurs choix sur des partenaires qui présentaient des similarités avec les caractéristiques faciales de leurs mères, notamment au niveau de la bouche et de la mâchoire, mais sans aucune se rapprochant de celles de leurs pères.

D'après l'équipe hongroise, ce serait probablement la marque, c'est-à-dire l'empreinte sexuelle, que laisserait le parent du sexe opposé sur l'individu durant l'enfance qui pousserait ce dernier, à l'âge adulte, à sélectionner des partenaires présentant des critères de ressemblances avec ce modèle.

Les détails de l'enquête Facialmetric Similarities Mediate Mate Choice: Sexual Imprinting On Opposite-Sex Parents sont publiés dans la revue scientifique Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences.



Bien s'alimenter

Depuis l'aube de l'humanité, l'espérance de vie ne cesse de s'accroître. L'amélioration des techniques de soins et les progrès de la recherche médicale y sont pour beaucoup. Mais, ce que l'on oublie de dire, c'est aussi qu'une longue existence passe d'abord par des règles élémentaires d'hygiène de vie, et par une alimentation appropriée.

L'alimentation nous apporte non seulement l'énergie nécessaire à notre corps mais aussi les principaux éléments que notre corps ne peut synthétiser et dont il a pourtant besoin : les vitamines et les oligo-éléments en font partie.

Une baisse de forme, des pertes de mémoire, une dégradation de la peau et des cheveux, peuvent avoir pour origine une alimentation carencée en éléments indispensables à une bonne santé. C'est pourquoi nous vous indiquons ci-dessous comment, en adaptant simplement votre alimentation, vous pouvez retrouver la forme !


Rester mince même en hiver

Le thermomètre flirte avec le 0 et le corps à besoin de se réconforter ! Pour bon nombre d’entre nous, l’hiver est redoutable ! On a envie de bons petits plats en sauce et de tourte délicieuse… Oui mais voilà, tous ces bons plats d’hiver, bien consistants tombent direct sur les hanches ! Emmitouflés dans les doudounes, on refuse d’admettre la réalité, mais le printemps revenu, on regrette les quelques écarts des mois passés !  
 
Pour rester mince même en hiver, sans pour autant se couper des plaisirs de cette saison magnifique, il existe quelques trucs. Le premier est de prendre un petit déjeuner bien copieux ! Une boisson chaude, un laitage et des fruits frais tels que les kiwis ou les clémentines vont recharger les batteries en vitamines et caler l’estomac pour la matinée. Autant de bons points pour lutter contre le grignotages et éviter de succomber à midi à un repas trop copieux. Même mot d’ordre pour le goûter ! Une collation équilibrée vers 16 heures aura le double mérite de calmer les fringales et de faire patienter votre estomac jusqu’au soir. 
 
L’autre truc pour garder la ligne en hiver est de remplacer les plats en sauce saturés de gras par des petits plats mitonnés plus nature et tout aussi savoureux. Une poêlée de champignons par exemple ajoutera du moelleux à un rôti de veau sans le surcharger de vilaines lipides ! Si la faim vous tenaille, privilégiez les légumes ! Grâce à leur faible apport énergétique et à leur volume important dans l’estomac ils ont un effet bénéfique sur la satiété sans surplus de poids.  
 
Enfin, pour le dîner, l’astuce pour éviter d’alourdir votre silhouette est de débuter le repas par une bonne soupe. Là encore, le volume de liquide conséquent aura un effet coupe faim naturel qui vous donnera l’impression d’avoir bien dîner sans vous alourdir !


Exploration du désir sexuel chez quatre femmes dans une perspective féministe

 



 Les fonctions de la nourriture: excitation, compensation, protection

Dernier facteur particulier associé au désir sexuel féminin présenté à l'intérieur de notre étude, la nourriture jouerait certains rôles face au désir sexuel des femmes. La nourriture occuperait trois principales fonctions reliées au désir sexuel des femmes: excitation, compensation et protection. La nourriture permettrait aux femmes de contrôler leur désir sexuel et celui de l'homme. Notre réflexion sera principalement inspirée du dossier Bouffer, c'est pas d'la tarte!, concernant la nourriture et les femmes, écrit par diverses auteures dans le magazine La vie en rose. Ce dossier est un écrit émanant du courant de pensée du féminisme radical matérialiste.

Trois des femmes que nous avons interrogées ont souligné un lien qui existerait entre le fait de manger et l'expression de leur désir sexuel. Deux des femmes interrogées verraient dans la nourriture une façon d'assouvir ou de dévier leur désir sexuel. Pour sa part, France précise que le fait d'engraisser serait une façon de se protéger du désir sexuel de l'autre.

Guénette, à l'intérieur de son article Est-ce ainsi que les femmes mangent?, a défini de plusieurs façons la nourriture et ce pourquoi les femmes mangent. Un des motifs pour lesquels les femmes mangent serait pour échapper au jeu de la séduction. Nous croyons que la nourriture n'aurait pas pour unique fonction de ne pas séduire mais aurait aussi comme fonction de protéger la femme du désir sexuel de l'homme. France nous le démontre. Pour elle, engraisser et avoir de la graisse en plus deviendrait un moyen d'être moins attirante sexuellement. Loin des stéréotypes sexuels, être grosse deviendrait aussi une façon de se protéger du désir sexuel des hommes. France utiliserait sa graisse comme barrière. Cette barrière, elle aurait choisi de l'ériger afin de se protéger: "Je vais me remettre à maigrir parce que la barrière que j'ai érigée ben... Ma graisse c'est une barrière que j'ai, que j'ai choisie d'ériger là pour me protéger." (sic) (2-61)

C'est pendant qu'elle était avec son conjoint qu'elle aurait commencé à engraisser. Vivant beaucoup de harcèlement sexuel, elle ne voulait plus qu'il la touche et n'aimait plus coucher avec lui. C'est à l'époque où elle sentait qu'il utilisait son corps pour ses propres besoins à lui sans tenir compte de ce qu'elle voulait. Elle se serait alors dit: "Je me disais "j'veux plus qu'il me désire"." (sic) (2-9) Aujourd'hui, même si elle est seule depuis un an, elle continuerait de se protéger le temps qu'elle vive les étapes intérieures et extérieures lui permettant de retrouver sa confiance en elle: "Que je vais les enlever? Ben quand je vais me sentir bien. Là je me sens pas bien." (sic) (2-59)

Pour elle, il est clair qu'elle n'est pas prête à enlever ces barrières dont celle de sa graisse en plus. N'ayant pas suffisamment confiance en elle, elle estime qu'il ne serait pas le temps d'avoir un homme dans sa vie. Elle aurait donc besoin de se protéger afin de régler ce qui ne va pas bien avec elle et de faire le point: "C'est pour me protéger. C'est pour me protéger pour pas retomber dans le même pattern euh... Tsé je voulais faire le point. J'ai pas fini de faire le point encore avec moi-même." (sic) (2-58)

Guénette affirme que les femmes mangeraient pour compenser. Elles compenseraient un travail inintéressant, le fait qu'elles n'aient pas d'enfant ou le fait qu'elles s'ennuieraient. Nous croyons que la nourriture compenserait aussi chez elles une sexualité non vécue. Line et Myriam utiliseraient la nourriture dans ce but. Lorsqu'elle aurait du désir sexuel et qu'elle ne l'exprimerait pas, Myriam explique que son désir sexuel s'emmagasinerait et qu'alors elle deviendrait agressive: "C'est que y'a un moment donné ça fait, ça fait comme un genre de frustration tsé. C'est comme t'accumules, t'accumules. C'est pour ça tantôt que je dis, que je disais que je viens agressive verbalement, parce que il faut que cela sorte (rires)." (sic) (4-46) Elle serait moins tolérante et pourrait être blessante par ses paroles. Ne trouvant pas de voie pour s'exprimer, son désir sexuel viendrait l'obséder.

Comme je te disais tantôt, il faut tout de suite que je me change les idées comme quand je ne pouvais pas parce que c'est... je suis obsédée tiens v'là le mot. Je deviens obsédée. Je pense rien qu'à ça. C'est juste ça. Le monde me parlerait, il me parlerait au téléphone et non je suis encore là-dedans là. C'est un désir. C'est une emprise. Je suis obsédée. C'est tout. Je suis obsédée. (sic) (4-63)

Le contrôlant et s'empêchant de le ressentir, Myriam utiliserait la nourriture pour l'assouvir. Une fois qu'elle aurait mangé, elle en aurait oublié son désir sexuel. Il serait disparu: "Je vais le chercher sur le manger. Je reviens toujours là-dessus, mais c'est mon seul exemple. Pis là je bouffe, pis je mange, pis je mange, pis je mange. Là je me dis "je l'ai assouvi."" (sic) (4-45)

Line aurait vécu cette période au moment de sa grossesse et de la période subséquente à celle-ci. Elle affirme avoir remplacé sa sexualité par la nourriture: "J'ai remplacé ma sexualité avec mon manger." (sic) (3-65) Elle aurait pris alors beaucoup de temps à préparer ses repas. Elle est d'avis que le fait de manger remplacerait la sexualité: "C'est parce que ça me faisait triper. Ça m'excitait. Ça m'excitait de manger du chocolat. Je sais pas pourquoi là mais ma grossesse m'a fait ça là. Sexualité qui a pris le bord pis qui... qu'est-ce qui a remplacé, c'était ça le chocolat." (sic) (3-67)

Guénette souligne que la nourriture serait aussi un plaisir sexuel dans le sens où chair et bonne chère seraient indissociables. Elle ferait ici référence au mythe prétendant que les femmes grosses seraient des symboles de sensualité. Nous pensons que la nourriture semble être plus qu'un plaisir sexuel. Elle serait un excitant sexuel. Seule Line fait référence à la fonction excitatoire de la nourriture. La façon de manger et le choix des aliments composerait la nature sexuelle de la nourriture: "Quand tu manges pis t'as du plaisir à manger là... Hum, hum, ça peut être sexuel ça. Ça peut te faire triper à l'autre personne qui est devant toi. Ça peut donner faim à l'autre personne qui euh... Ça peut être sexuel ça aussi." (sic) (3-65)

Ainsi, nous croyons que la nourriture occuperait trois principales fonctions en matière de sexualité: excitation, compensation et protection. Nous sommes d'avis que les fonctions de compensation et de protection démontrent l'utilisation que les femmes feraient de leur corps en regard de la sexualité. La nourriture ingérée par leur corps leur permettrait de neutraliser leur propre désir sexuel et le désir sexuel des hommes.



Le contrôle du poids comme outil d'éveil sexuel chez l'homme

Chez la femme, le contrôle de son poids serait primordial. Il représenterait sa capacité à se conformer aux normes établies. Selon Dessureault et Daigneault, ces normes agiraient comme agent de contrôle social sur la femme. Par le contrôle de son poids, la femme y contrôlerait également sa sexualité et son identité de femme. De sa capacité à contrôler son poids dépendrait le désir sexuel que la femme éveillerait chez l'homme. Seule une femme signale cette préoccupation par rapport à son corps. Le silence, à ce sujet, des autres femmes que nous avons interrogées nous amène à soulever la question du conformisme relatif aux normes existantes.

En ce qui a trait au contrôle du poids tout comme dans presque tout ce qui se rapporte au corps de la femme, ce dernier viserait un but particulier, celui de rendre la femme plus attirante pour l'homme. Reliant les aspects beauté et minceur du corps de la femme, Dessureault et Daigneault affirment que la femme serait ainsi en mesure d'éveiller le désir sexuel de l'homme: "Être belle et mince, pour qui, pourquoi? Pour susciter le désir mâle évidemment." [Lyne Dessureault et Dominique Daigneault, L'obsession de la minceur: un guide d'intervention, Verdun, Centre des femmes de Verdun, 1991, p. 100.]

Seule Tara soulève cette préoccupation. Enceinte de six mois, son poids a changé. Elle a engraissé. Les remarques sur sa taille la perturberaient et l'insulteraient: "Euh... "Sacrifice que t'es grosse". Mais de la façon qu'il l'a dit euh j'étais comme insultée. Là je me disais "là ah yaille, yaille"." (sic) (5-25) "Quand ça commence un jour que quelqu'un t'a dit ça, tu te détériores. Tsé vraiment, tu te laisses aller là. Pis euh j'ai... c'est pour ça que c'est important." (sic) (5-30) Rationnellement, elle sait qu'étant enceinte, elle engraisse inévitablement. Cela ne l'empêcherait pas de vivre difficilement les commentaires qui lui seraient faits.

Fait que tsé quand il m'a dit ça, c'est comme je me suis sentie insultée là assez. J'ai dit "ben je pense ben là que je devrais engraisser, je suis enceinte." Il dit là "ah t'es enceinte". Je dis "oui". Je dis une chance qu'il m'a dit après se reprendre parce que j'ai même été toute la journée pis même euh temps en temps j'en parle avec des amis, euh ça me perturbe encore. (sic) (5-24)

Enceinte, donc étant plus grosse qu'elle ne le serait habituellement, elle remettrait en question sa beauté. Elle ne correspondrait plus aux normes et aurait le sentiment d'y perdre sa beauté. La beauté féminine étant socialement associée à la minceur, Tara en ferait de même: "Je le savais que j'étais une belle femme avant d'être enceinte tsé assez ou taillée assez bien." (sic) (5-24)

Perdant sa beauté, elle y perdrait aussi de l'attrait sexuel. Étant plus grosse, les hommes ne seraient plus attirés par elle. Parlant d'un ancien copain qu'elle a rencontré récemment, elle affirme qu'il ne serait plus attiré sexuellement par elle.

Le point de vue que je suis grosse, que je ne plais peut-être plus à tsé euh point de vue euh de dire lui y'aimait mieux mon apparence avant. Je le savais. Tsé je le savais que lui me connaissait dans le temps pis y m'a toujours euh aimé mon corps. Pis euh y'est arrivé pis y'a dit que je suis grosse. (sic) (5-25)

Mince, elle attirait les hommes. Ceux-ci lui faisant comprendre leur intérêt en klaxonnant dans leur voiture alors qu'elle se promenait.

C'était vraiment intérieur parce que j'étais vraiment plus petite pis euh j'avais des gros seins pis euh je les ai toujours. Pis euh moi je parle j'avais vraiment une taille fine. C'était vraiment immanquable. Y'avait pas un coin où y'avait pas quelqu'un qui klaxonnait. Pis y'avait des chars qui me suivaient. (sic) (5-26)

Voulant contrôler son poids afin de correspondre aux normes et du même coup susciter le désir sexuel de l'homme, la femme semble devoir avoir recours à plusieurs stratégies pour demeurer mince. Les diètes et les exercices physiques seraient les principales stratégies utilisées: "Euh, j'aime beaucoup faire des sports. Fait que tsé, c'est pour ça que dès que je sais que j'engraisse euh je me pitche là-dedans en masse." (sic) (5-26) "Euh j'aime pas être grosse. J'aime ben de moi tsé euh me watcher dans euh... de pas trop engraisser. Euh je suis pas au régime, pas au régime tout le temps. Non, je fais, je fais juste éviter de manger, de manger du gras. Tsé moins de gras." (sic) (5-26)

De nos femmes interrogées, seule Tara était enceinte au moment où nous avons réalisé l'entrevue. Nous croyons que l'anxiété de même que le sentiment de perte d'attrait sexuel ne seraient pas exclusifs à Tara. Tous les jours, chaque femme serait soumise à ce contrôle social sur le poids de leur corps. Nous estimons que l'apprentissage visant à se conformer aux normes débuterait à l'enfance. De ce fait, les femmes auraient adopté telle une seconde nature le fait de composer avec les limites établies. Si aucune autre des femmes que nous avons interrogées n'a soulevé ce contrôle perpétuel de son poids, plutôt que d'y voir là une autonomie face à la norme existante, nous questionnons l'intégration absolue de celle-ci de même que l'imprégnation quasi-impeccable chez ces femmes des limites permises. Par leur silence, elles semblent mettre en évidence, leur capacité exceptionnelle à se conformer aux normes établies voire même à les faire leur.

Dans chacun des articles que nous avons présentés, nous avons pu observer que les différentes parties du corps de la femme seraient sexualisées. Haug et al. estiment que le processus de sexualisation du corps de la femme agirait comme agent de contrôle social. Ce serait un contrôle social qui agirait de façon indirecte sur la sexualité des femmes car il prendrait le détour de leur corps pour y avoir accès. Nous croyons que la sexualisation du corps de la femme est un facteur particulier qui serait associé en premier lieu à la sexualité féminine et qui, par extension, rejoindrait le désir sexuel de la femme afin d'en entraver l'expression. Sexualisée en ses différentes parties et cherchant à séduire l'homme, la femme y verrait son désir sexuel répondre davantage aux besoins de l'autre qu'à ses propres besoins.

 


Le chocolat, sortilège d'amour

Depuis l'origine, le cacao est porteur d'une image d'aphrodisiaque puissant. Si la réputation est supérieure à son efficacité réelle, reste que le chocolat contient des substances qui, antidépresseurs et dynamisantes, favorisent l'appétit et le tonus sexuel.

La présence de substances d'éveil (caféine, théobromine, phényléthylamine en particulier) rend le chocolat à la fois stimulant et euphorisant.

La renommée aphrodisiaque du chocolat n'est plus à faire. Les Aztèques comme les plus grandes amoureuses - marquise de Pompadour, comtesse du Barry, et autres courtisanes - lui donnaient un rôle majeur pour exciter les sens.

1 - Les Aztèques
Dès la période aztèque, le chocolat a la réputation d'être un aphrodisiaque et un excitant sexuel.
Pour cette raison, l'empereur Moctezuma en buvait jusqu'à 50 tasses par jour, en particulier lorsqu'il allait visiter les femmes de son harem. Il faut dire que le chocolat à la mode aztèque était très fortement épicé (piment, poivre et clou de girofle), se transformant ainsi en tonique sexuel.

2 - Le chocolat des courtisans
La grande période des courtisanes, du 17 et 18ème siècle, donne ses lettres de noblesse au chocolat. Mme de Pompadour, la comtesse du Barry en font grande consommation. Elles pensent ainsi fouetter le sang et les ardeurs. Mais la prise des chocolats excite autant l'imagination que les fantasmes du corps. A l'époque, le cacao exalte un fumet d'exotisme et d'aventure propre à l'imaginaire amoureux.

L'écrivain Savarin utilisait le chocolat avec de l'ambre pour renforcer ses vertus aphrodisiaques.

Il rode néanmoins une superstition autour du breuvage. La marquise de Sévigné lui attribue des propriétés ténébreuses : elle écrit à sa fille en Octobre 1671 : "la marquise de Coetlogen pris tant de chocolat étant grosse qu'elle accoucha d'un petit garçon noir comme le diable, qui mourut".

Dès 1621, le théologien allemand Rausch publiait à Vienne une Disputatio dénonçant le chocolat comme la cause d'un embrasement des passions.

Le filtre d'amour guatémaltèque
1. Faites chauffer 2 gousses de vanille pendant 10 mn dans 1 litre de lait. Retirez les gousses, les pressez pour en extraire tout le suc et les grattez pour conserver les petites graines.
2. Ajoutez alors 2 cuil. à soupe de cacao pur et délayez avec ¼ de litre d'eau tiède. Ajoutez le lait chaud en remuant bien, puis 2 cuil à soupe de miel, et autant de sucre roux en poudre.
3. Incorporez en fouettant ½ cuillère à thé de poivre de Cayenne ou de tabasco, 1 pincée de sel, 1 verre de rhum ou de tequila.

Boire bien chaud ou très froid.

Votre marché aux aphrodisiaques

Décrié par certains, incontournable pour d'autre "l'arsenal végétal" lorsqu'il s'agit d'amour est abondant : plantes toniques, légumes reconstituants, épices fortifiantes.
Mais par-dessus tout, pour déclencher le désir lors de la consommation d'un aphrodisiaque, chaque couple s'attachera à créer sa propre ambiance érotique ! Les corps prédisposés au plaisir seront plus fortement réceptifs aux effets des stimulants.
Cependant aucune préparation si magique soit-elle ne fera succomber contre son gré celle ou celui que vous n’arrivez pas à séduire…
(extrait du cours « Les nouritures de l'amour » module 1 : les stimulants naturels)

Pour préparer votre cours, allez donc déjà au marché remplir votre panier d’herbes aromatiques, d’épices savoureuses et de toniques végétaux.

A inscrire sur votre liste…

Votre marché aux plantes aromatiques : ail – basilic – ciboulette chinoise – coriandre fraîche ou persil chinois – marjolaine ou origan – mélisse – menthe – sarriette – sauge – verveine.

Votre marché aux épices : cannelle – cardamome – coriandre – cumin – curcuma – fenugrec – gingembre – girofle – muscade – poivre – safran – vanille.

Petit marché des toniques végétaux : bois bandé – cacao – chocolat – coca – gelée royale – ginko – ginseng – guarana – miel – millepertuis – noix vomique – pollen – soja – yam.

Vous voilà prêts à vous plonger dans les recettes du Docteur Séjean-Ortolé… Bon appétit !

Fatigué ? Mangez du sucre !

La tendance actuelle est au ventre plat et aux jambes fines, aux corps de rêves sans un gramme de trop, alors vous vous êtes dit "Halte au sucre !". Grossière erreur, le sucre est un élément dont le corps a besoin. Il est décomposé par l'organisme au cours de son absorption et une grande partie est dirigée vers le cerveau (pour la concentration, la mémoire et les activités cérébrales) ainsi que vers les muscles (pour fournir l'effort).

Il faut cependant rester sage avec les douceurs sucrées : le sucre naturel est à préférer aux édulcorants qui peuvent avoir des effets secondaires (légers troubles gastriques) chez certaines personnes.

Le petit déjeuner est le repas le plus approprié pour se ressourcer en sucre. Après une nuit de jeûne, l'organisme a besoin d'énergie pour fonctionner ! Ne sautez pas ce moment de plaisir sous prétexte de "régime" et ne dites pas "Je n'ai pas faim le matin", car un bon petit déjeuner permet d'évacuer les "petits creux" de la matinée, et donc vous évite le grignotage.

N'abusez pas du sucre, car l'hyperglycémie est tout aussi dangereuse que son contraire.


Pour partir du bon pied, le petit-déjeuner

En moyenne, le petit déjeuner dure 19 minutes chez les français. On constate encore trop souvent des personnes qui, sous couvert de divers prétextes (je n'ai pas faim le matin, je veux perdre du poids, le petit déjeuner me donne mal au ventre), sautent ce repas qui est pourtant le plus important de la journée.

Le petit déjeuner doit couvrir 25% de nos besoins quotidiens en glucides, lipides, protides, vitamines et sels minéraux. Cela signifie qu'un quart de ce que nous mangeons chaque jour devrait être mangé au moment du petit-déjeuner.

Cette proportion peut paraître énorme à certains, spécialement à ceux qui jeûnent le matin, mais il faut savoir qu'un petit déjeuner bien pris permet de lutter efficacement contre le grignotage, synonyme de mauvaises habitudes alimentaires et souvent de prise de poids...

Un bon petit déjeuner allie harmonieusement sucres rapides et sucres lents. Il doit comprendre idéalement du pain, une brioche ou un croissant (source d'amidon, de glucides et de sucres lents), un laitage (source de calcium indispensable pour les os) et un aliment riche en protéines (un oeuf dur ou au plat, une tranche de jambon, ou pourquoi pas des saucisses ?).

Vous pouvez également prévoir pour dix heures un en-cas comportant un carré de chocolat (source de fer et de magnésium), un petit laitage (fromage, yaourt) et un fruit, pour ses fibres et vitamines (pomme, orange, poire).

Certains habitués des matins sans petit-déjeuners constatent, lorsqu'ils s'aventurent à prendre un petit-déjeuner, que la matinée est ponctuée de maux de ventre insoutenables et cela les conforte dans l'idée qu'il ne faut pas manger le matin.

Il y a deux choses à savoir dans ce cas de figure : certaines personnes digèrent mal le lait (or, le petit-déjeuner est quasiment l'unique occasion de boire du lait en grande quantité), et cela est encore plus vrai au réveil. Dans ce cas, il est possible de remplacer le lait par un yaourt, du fromage blanc, une portion de fromage ou tout autre laitage qui vous fait plaisir.

D'autre part, l'organisme dispose de rythmes biologiques qui déclenchent la production de sucs gastriques permettant la digestion. Ainsi, une personne habituée à ne pas déjeuner le matin pourra ressentir des troubles durant les premiers jours où elle fera l'effort de prendre un petit déjeuner. Ce cas de figure est heureusement assez rare et les symptômes disparaissent dans les jours qui suivent. Prendre soin de son corps, c'est aussi l'écouter et l'éduquer !

 

Lèvres gercées, peau sèche ?, Misez sur la vitamine A

La vitamine A n'est pas seulement célèbre pour être favorable à une bonne vision de jour comme de nuit. Elle est également utile pour réguler la sécretion des glandes sébacées. Une carence de vitamine A affaiblit ces glandes et provoque une peau moins souple, moins élastique et des lèvres plus sensibles aux agressions extérieures.

Pour doper votre consommation de vitamine A, pas besoin de régime draconien ! Il vous faut absorber les aliments qui en contiennent en grande quantité. Le foie et le beurre cru sont les meilleures mines de vitamine A, mais on en trouve également dans les fruits et légumes sous une autre forme, le bêta-carotène.

Ce dérivé de la vitamine A se rencontre pour sa part dans les fruits et légumes tels que carottes, épinards, abricots, melons, ainsi que dans le persil et les pommes de terre douces.

 

Bien dans sa peau



 
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